[Insta Green] Des chenilles dans votre jardin ?
Une semaine dans les Zalpes avec les Zalphabus et je retrouve mes cerisiers complètement dévastés. Il aura fallut une semaine seulement pour qu’un insecte dévore les feuilles de mes arbres fruitiers. Ni une ni deux je cours chercher le livre que ma chère maman m’a offert et qui lui sert depuis tant d’années ! 1001 trucs et astuces pour le jardin, Sélection du Reader’s Digest. Une rubrique à la fin du livre est entièrement consacrée aux « ennemis du jardin ». Ce livre m’aide rapidement à réaliser le diagnostic de mes cerisiers.
Les feuilles de mes cerisiers sont complètement rongées. Elles sont découpées, traversées de galeries, parfois il n’en reste plus grand chose. J’ai beau observer les arbres de près je ne vois aucune bête. Mystère ! Je découvre alors sur certaines feuilles des fils très fins et soyeux. Ce sont des chenilles ! Le diagnostic sera confirmé lorsqu’on mon oeil averti en trouvera une, immobile, en train de festoyer, puis une seconde jouant les équilibristes, pendue à son fil !
Les papillons pondent leurs oeufs au printemps, et dès leur naissance les chenilles sont extrêmement voraces. Il existe des moyens de prévention mais pour moi c’est trop tard. Voici quelques moyens de se débarrasser de ces envahisseurs lorsqu’ils sont si nombreux que la santé de l’arbre et de ses fruits est menacée ;
Les produits à base de roténone ? Non
La roténone est un insecticide d’origine naturelle utilisée en agriculture biologique. C’est une molécule organique naturellement produite par certaines plantes tropicales. Cette molécule est toxique pour de nombreuses espèces d’animaux à sang froid. Le souci de cette molécule, c’est qu’elle augmenterait les risques de développer la maladie de Parkinson d’après la revue scientifique Environmental Health Perspectives.
« Selon Freya Kamel, coauteur de la publication, «la roténone inhibe directement le fonctionnement des mitochondries». Ces dernières années, plusieurs études ont montré qu’il existe un lien entre la maladie de Parkinson et le dérèglement de ces petites inclusions chargées d’approvisionner les cellules en énergie. »
On oublie…
Les produits à base de Bacillus Thuringiensis
Le Bacillus Thuringiensis est un bacille comme son nom l’indique, que l’on retrouve dans tous les sols, l’eau, l’air, et le feuillage des végétaux. C’est donc également un traitement biologique d’origine naturelle. Après différentes recherches je n’ai pas trouvé de danger pour nos jardins ni pour notre santé. Ce bacille semble être devenu un indispensable.
J’ai acheté cet anti-chenille biologique et espère pouvoir l’appliquer demain dans la journée. Pour être efficace, le produit Solabi*l doit être dissout dans l’eau, et appliqué partout sur l’arbre afin que la chenille l’ingère. Le produit peut être appliqué en prévention dès les premiers vols des papillons. Bien entendu et comme pour tout produit, il faut attendre que le temps soit sec, sans vent ni risque de pluie pour vaporiser.
Une bande de glue sur le tronc
Sans incidence sur l’environnement, et lorsque l’arbre n’est pas infesté, le collier englué permet aux chenilles tombées de ne pas remonter dans l’arbre pour repasser à table, tout en freinant les autres petites bêtes qui veulent s’inviter…
Le purin d’orties
Le purin d’orties tuerait sans ménagement mesdames les chenilles. La préparation est simple ; faire macérer 1Kg d’ortie dans 10L d’eau pendant 15 jours, puis récupérer l’eau et pulvériser les chenilles qui n’y résisteront pas.
N’ayant pas 15 jours devant moi, j’ai choisi la bacille !
Et dans les potagers ?
Si les chenilles attaquent votre potager, deux techniques très simples pour vous en débarrasser. La récupération manuelle permettant de stopper immédiatement les dégâts, et les rameaux frais de thuya ou de genêt à mettre en terre dans la zone infestée.
Pour celles et ceux qui ont la chance d’avoir des cerisiers, un doc à lire sur la faune du cerisier !
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